Ils ont l’air chouettes, ces animaux, non? Un perroquet dans sa maison, ça c’est original! ça change des chats et chiens, c’est plus sympa qu’un poisson rouge et définitivement plus bavard qu’un oiseau banal. Mais avant de ne se lancer dans l’aventure, il faut savoir quelles sont les contraintes que pose l’adoption d’un tel animal.
Faire parler un perroquet
Le perroquet parle s’il se sent bien chez la personne où il va être, si on lui parle en retour surtout parce qu’il s’agit d’une imitation et pas d’un apprentissage véritable de la langue. D’ailleurs, le perroquet peut imiter la sonnerie du téléphone, la télévision, une voiture, n’importe quel bruit qu’il entendrait. D’ailleurs si vous avez d’autres animaux, des chats par exemple, il saura refaire leur cri au point de s’y méprendre! Cependant, attention, ces animaux ne parlent pas systématiquement. Pour favoriser vos chances de l’entendre parler, parlez-lui régulièrement, souvent, soyez patients, adoptez le principe de friandises pour le féliciter s’il prononce un mot: de cette manière, l’animal enregistre le principe de récompense et aura tendance à plus parler.
Le quotidien avec le perroquet
Pour le Ara, vous pouvez miser sur des carottes, maïs, de la pomme ou encore des haricots pour la nourriture. Ajoutez également des graines. Surtout pour les perroquets, on oublie les petits cages à oiseaux type cagettes d’appartements. Dans l’idéal, choisissez si vous avez assez de place une volière. Si vous n’en avez pas, ravisez-vous et envisagez peut-être un animal plus petit et moins gourmand en espace. Les perroquets doivent pouvoir voler, faire des acrobaties, etc. C’est donc un investissement conséquent, qu’il faut envisager avant de se lancer. Ces animaux sont aussi des gaspilleurs hors pair qui nécessairement sont donc créateurs de déchets. Il vous faudra donc être disponibles pour un nettoyage régulier et laborieux: en résumé, ne vous lancez dans cette expérience que si vous êtes expérimentés!