Aujourd’hui, 8 femmes sur 10 ont recours au maquillage quotidiennement. Elles l’utilisent pour sortir, aller travailler ou pour séduire, selon un sondage récemment réalisé. Pourtant, de plus en plus de femmes passent outre l’étape maquillage, laissant au placard blush, mascara, crayon et tout ce qui va avec. Maintenant, on veut du na-tu-rel!
Une utilisation parfois à outrance
Vous êtes-vous déjà demandé en quelles quantités vous aviez utilisé votre maquillage depuis le début de l’année? Depuis un an? Sachez qu’en 365 jours, la Française moyenne passe 10 jours dans sa salle de bain rien que pour le maquillage! D’ailleurs, contrairement à ce qu’on peut penser, on se maquille depuis la nuit des temps, au point qu’aujourd’hui cette étape est devenue un moment de notre préparation anodin.
Un bouquin à l’origine d’un mouvement
C’est une auteure américaine, Phoebe Baker Hyde, qui repense les systèmes de beauté dans son livre Beauty Experiment (« l’expérience beauté »). Elle explique en interview qu’elle a souhaité convertir son mode de vie pour l’adapter à celui d’un homme: la société n’attend en effet de ceux-ci qu’une douche, une coiffure éventuellement, du gel peut-être. De fait, Phoebe Baker Hyde a décidé de laisser tomber maquillage, bijoux et autres extravagances féminines.
Un problème sociétal?
Des rapports montrent que l’utilisation du maquillage rendrait le jugement des personnes sur les femmes maquillées positif: elles seraient considérées comme plus fiables, plus sympathiques et même plus compétentes! de quoi alarmer sur la société du paraître et ses conséquences désastreuses sur les relations humaines et l’estime de soi. Le maquillage en ce sens aurait le pouvoir de donner confiance, seulement à la vérité il s’agit plutôt d’une dissimulation: on prétend qu’une couche épaisse de fond de teint permet d’être plus sûr de soi, en réalité elle permet juste de se cacher derrière un masque, littéralement, qui donne en fait confiance en ce que ne nous sommes pas. Comme le dirait TLC, You can buy all the make up That M.A.C. can make but if you can’t look inside you […] I’ll make you feel unpretty too…